Guy Shilton Baendo, Maire de Kisangani, soucieux de réaliser les objectifs du Président Joseph Kabila
Interrogé sur les objectifs qu’il s’est assigné depuis son entrée en fonction, Guy Shilton Baendo a fait une confession de foi : «Je remercie le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange pour l’Ordonnance présidentielle du 14 septembre 2008 nommant les animateurs dans la petite territoriale et dont j’en suis l’un des bénéficiaires ». Il est vrai, a-t-il ajouté, que depuis ce temps, c’est seulement le 7 octobre 2009 qu’il a pris officiellement ses fonctions. Et comme tel, « je n’ai que quatre mois à la tête de la mairie », a-t-il précisé.
Mais, s’agissant des objectifs, le Maire de Kisangani a dit qu’il est là pour accompagner le Chef de l’Etat, dans l’accomplissement des cinq chantiers. Et, qu’il s’agisse du Gouverneur, du Maire, tout comme des Bourgmestres, nous n’avons que ce seul objectif, a-t-il fait savoir. Singulièrement pour la ville de Kisangani, outre les aspects liés à la sécurité, Guy Shilton Baendo fait de la salubrité de la ville boyomaise son cheval de bataille. Il ne peut en être autrement.
En effet, il suffit de faire la ronde de la ville notamment, dans la commune de Makiso pour se rendre à l’évidence du degré de travail abattu en ce qu’il est rare de trouver ça et là des sachets, encore moins des poubelles qui traînent, contrairement à ce qui s’observe dans d’autres villes de la République Démocratique du Congo. Et, pour tout œil curieux, il y a de quoi jeter des fleurs aux autorités de la ville de Kisangani. Ici, l’occasion est tout à fait indiquée de souligner que le Maire de la ville est assisté, dans cette lourde tâche, par M. Albert Bonane, le Maire adjoint.
Par ailleurs, se montrant déterminé à moderniser le fonctionnement de son administration, le Maire de la ville de Kisangani lui a doté de l’outil informatique et d’un site Internet ; le tout, dans le but de désenclaver la ville. Il en est de même des bureaux dont les meubles ont été retapés et de l’immeuble abritant cette institution de l’Etat revêtu de sa plus belle robe. Cela n’a été possible que grâce à une cogitation intellectuelle des différents responsables de la ville réunis au cours d’un séminaire de réflexion devant donner le plan directeur des actions à mener pour hisser la ville à un autre standing. C’est d’ailleurs pour cela que Guy Shilton Baendo a initié une politique managériale pour convaincre certains partenaires et parmi lesquels, le PAIDCO qui accompagne la mairie dans ses différentes actions. Des sites touristiques à rentabiliser 3ème Pool économique de la RD Congo, la ville de Kisangani est auréolée des sites qui, s’ils étaient réhabilités, bien entretenus et exploités au maximum, pouvaient permettre aux touristes d’y effectuer des visites et donner l’occasion à la mairie de renflouer ses caisses.
Malheureusement, il n’en est rien. Et le maire de Kisangani déplore l’insuffisance des moyens pour arriver à cette fin. Il reste que les sites mieux connus sont entre autres : Wagenya avec ses rapides, le fleuve Congo, la rivière Tshopo, le Jardin zoologique, la jonction rivière Tshopo et le fleuve Congo ou le Confluent, c’est-à-dire, le lieu où la rivière se jette dans le fleuve, l’aéroport internationale de Bangboka dans la commune de Kisangani, l’université et enfin, le cimetière des victimes de la guerre de 6 jours. Le cimetière de 6 jours : un génocide silencieux Nul ne peut ignorer les atrocités commises en pleine ville de Kisangani lors des affrontements entre les armées rwandaise et ougandaise en juillet 2000.
Jusqu’à ce jour, des impacts des balles, tout comme les traces de bombardement sont encore perceptibles : des immeubles détruits… Mais pire que ça, ce sont les pertes en vies humaines. En effet, outre les dégâts matériels dont il est difficile d’estimer le bilan humain exact, c’est plutôt le nombre des morts qui inquiète et que curieusement l’on a tendance à jeter dans les oubliettes. Au moins 4.000 morts, hommes, femmes, enfants, jeunes et vieux, reposent, pour l’éternité, au cimetière de 6 jours. Six, qui correspond au nombre des jours des affrontements entre les deux armées sur un territoire étranger.
Plus curieux encore, c’est l’état dans lequel se trouve ce cimetière. D’après les témoignages recueillis auprès de la population sur place à Kisangani, la désolation est telle que personne ne sait s’expliquer exactement le pourquoi de l’indifférence des autorités de la province quant à l’aménagement de ce site.
Cependant, il ressort que la clôture qui a été construite pour délimiter ce site ne l’a été qu’après qu’encre et salive aient abondamment coulé. Fluidité de trafic entre Kisangani et Beni Il n’y a rien qui puisse réjouir les boyomais et boyomaises que la réhabilitation de la route reliant la Ville de Kisangani à celle de Beni en province du Nord-Kivu ; une route longue de 751 km. Interrogé sur les retombées possibles de cette voie ouverte à toutes sortes de trafic, le Maire de la ville de Kisangani, Guy Shilton Baendo a déclaré qu’il y a lieu d’abord de reconnaître le souci du chef de l’Etat, Joseph Kabila, dans la réalisation des cinq chantiers de la République.
Que, s’agissant des retombées sur le plan économique, le maire de la ville ainsi que la majorité de la population de sa ville saluent le désenclavement routier qui aura pour conséquence la facilité des échanges commerciaux, la baisse des prix des denrées de premières nécessités, l’arrivée massive des opérateurs économiques… Déjà, sur le marché, l’on sent un véritablement changement. Le sac de ciment qui coûtait 50$, oscille aujourd’hui entre 21 et 23$. De quoi permettre à la population de se construire un toit pour oublier les affres de la guerre. Kisangani, Ghislain Lubula
Ghislain Lubula
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